"life, this strange discharge"
what
is wrong with me
538008 1134
handle with fear
intra-limbic infusion
Jungle Meat, She-Demon
C'est
pour aujourd'hui la piqûre ?
this is
strange planetalcion
Hypnagogic perversions
Neurocysticercosis
Abuse
March 2oo9 | |
March 2oo9 | |
April 2oo9 | |
PlanetZoo - the braindeadchild
of arguably mentally deranged composers Samuel Glazer (Zoogoo) and Anthony
Colas (Planet Aldol) - was not so long ago destined to release on Entity and
(thankfully) have yet again put everything aside to work on the continuation
of what is already becoming a compendium of hyperrealistic yet surreal and
psychedelic auditory sceneries.
This new incarnation brings a horrific tale of dark, virtual entities, bearing
a story that will keep you puzzled as you relive each unpredictable moment,
only to discover more of the dirty secrets that you hoped to be spared from.
Is this the work of madmen then, or is this a magnification of the statement
that nothing is ever as obvious as it seems?
I'd recommend you to find it out for yourself, if you dare.
Maladivement parlant c’est une écharde, un corps étranger, un parasite. On essaye de s’en débarrasser au début car sa présence est troublante. La remise en cause est violente, source de souffrance et d’angoisse. A vouloir s’acharner à séparer des siamois, on ne fait que créer des nouveaux monstres : des horreurs psychologiques bien plus effrayantes que n’importe quelle malformation organique.
Au début ça
brûle, ça pique, les nausées sont insupportables mais
c’est le prix a payer pour la délivrance et surtout l’obtention
de la vérité. Les angoisses passent, et si l’on est assez
patient, on reçoit un jour par la poste ce petit Dieu rouge méticuleusement
emballé dans du papier bulle. Bien sur, on n’ose pas de suite
le déballer, on prend son temps, le rituel d’ouverture est long,
pénible pour beaucoup, mais si toutes les règles sont suivies
à la lettre c’est la promesse d’une puissance et d’une
connaissance infinie. Après les plusieurs mois nécessaires a
son déballage, son installation dans l’autel, et les scarifications
recommandées, j’ai commencé à voir la lumière.
Le premier flash m’a transporté dans une jungle méconnue,
inexplorée, trop effrayante pour la plupart : La jungle de la viande.
Les premières visions des viols rituels me dégoutèrent,
mais j’y pris progressivement goût. J'ai commencé à
comprendre que ce petit Dieu rouge n’était pas seul, et surtout
qu’il vivait en parfaite harmonie avec un grand nombre de démons.
Je découvris dans cette jungle le premier démon, une démone,
qui usa d’une panoplie infinie de vices pour me séduire. Elle
pratique une sorte de viol consentie sur une multitude d’être
vivant. Fascination. Elle me fit bien sur participer aux ébats et commença
à m’initier à la puissance du Son (outil de vice). Elle
m’apprit a développer mon oreille pour en jouir a sa juste valeur.
Quelque chose de sublime, d’inimaginable, dépassant la puissance
des océans, du feu et de l’éther s’installa. Bien
peu de mortels ont franchi ce cap, et j’en eus la chance. C’est
généralement au cours de ces premiers voyages, lors des orgies
de viande, que s’installe la dépendance au taenia solium. Au
début simple abus nécessaire pour tenir la cadence infernale
des viols rituels, puis vecteur indispensable pour rester en communion avec
le petit Dieu rouge. Faussement, le parasite transmis par la viande vient
se loger dans le cerveau avec sa panoplie de troubles neurologiques dont on
ne peut plus se passer : Crises d’épilepsies & hallucinations
orgasmiques… Mais progressivement, grâce au ver les voyages dans
la jungle de la viande ne sont plus nécessaires, le sommeil prend le
relais et permet de rester en contact constant avec la faune démoniaque.
Les délires hypnopompiques et hypnagogiques font progressivement le
relais entre transe rituelle et réalité…